Été rime avec… rosé, alors chez Les Affiches, nous n’avons pas manqué à notre devoir et nous vous en avons confectionné un plein de fraîcheur et de gourmandise avec Florent Crocé-Spinelli ! Mais un rosé, cela se confectionne comment exactement ?

• Pour commencer, un peu d’histoire…

Le rosé n’a pas été inventé hier, il s’agirait même du plus vieux vin au monde ! La première appellation de vin rosé a été donnée par un vigneron d’Argenteuil au XVIIe siècle, mais on l’appelait déjà clairet à Bordeaux. Le clairet était d’ailleurs très apprécié dès le XIe siècle, particulièrement par les rois français : on dit que Louis XI adorait le Cabernet d’Anjou et Louis XIV le rosé des Riceys produit en Champagne.

Et en France, il n’y a pas que les rois qui aiment le rosé. Au contraire, il s'agit du premier pays consommateur du monde devant les Etats-Unis, avec 36% de la consommation mondiale.

Cependant, il n’y a pas qu’une seule façon de produire du rosé, on vous explique.

 

• Première méthode de fabrication : la macération pelliculaire

Après l’égrappage (quand les baies sont séparées de la tige), on fait macérer le moût avec la pellicule dans une cuve pendant 2 à 20h, à température basse, entre 10°C et 15°C.

Comme seule la peau des raisins noirs contient des pigments colorés et la pulpe est incolore, le fait de laisser macérer avec la peau pendant un court moment permet de donner une jolie couleur rosée, mais aussi les arômes caractéristiques ! Une fois que l’on obtient la couleur souhaitée, on passe au pressurage, qui consiste à séparer le jus de la peau et des pépins.

C’est d’ailleurs cette technique que Florent Crocé-Spinelli a utilisé pour sa cuvée avec Les Affiches…

• Quelques mots sur notre rosé

Grâce à cette courte macération à froid, le rosé de Florent a une belle couleur éclatante de pêche et grâce à la fermentation à basse température en cuve inox en bloquant la fermentation malolactique, on a des arômes très frais d’agrumes, de fruits rouges et de bonbon acidulé !

Ce n’est pas que la méthode de vinification qui détermine les caractéristiques de ce rosé, mais aussi le terroir sur lequel les vignes sont plantées. Il s’agit en effet d’un terroir argilo-calcaire, dont la partie argileuse apporte une texture croustillante et la partie calcaire une belle finesse et minéralité.

 

 

• Seconde méthode d’élaboration : le pressurage direct

Une autre manière de faire du rosé est de presser les raisins directement avec la peau et de ne récupérer que le jus. Il s’agit alors du seul contact entre le jus et la peau, ce qui explique que les rosés de pressurage sont souvent plus clairs et limpides !

 

• Troisième méthode d’élaboration : la saignée

Le rosé de saignée est quant à lui un vin extrait d'une cuve destinée à faire du vin rouge. Pour cela, on récupère une partie du liquide (qui a alors déjà pris une teinte rosée) au bout de quelques heures de macération et on le vinifie à part, tandis que le reste de la cuve poursuit un processus d'élaboration de vin rouge ! 

 

Et quelque soit la méthode utilisée, le rosé est ensuite mis en fermentation à basse température pendant environ une semaine afin de conserver le maximum d’arômes (comme chez Florent !).

Maintenant que vous en savez plus sur ce qui se cache derrière ce nectar rosé, il ne vous reste plus qu’à vous faire votre propre idée en faisant sauter le bouchon pendant votre prochain apéro !